Historique des écoles de Montmeyran

Café Patrimoine – Service Ville d’art et d’histoire


1833 : la loi Guizot

La loi Guizot du 28 juin 1833 organise l’enseignement primaire autour de deux principes :

La liberté de l’enseignement primaire : tout individu âgé de dix-huit ans peut exercer librement la profession d‘instituteur primaire, a condition d’obtenir un brevet de capacité, délivré a l’issue d’un examen, et de présenter un certificat de moralité.

Chaque commune de plus de 500 habitants est tenue d’entretenir une école primaire et un instituteur. La commune peut satisfaire a ses obligations en subventionnant une école primaire confessionnelle établie sur son territoire.

Qu’elle soit privée ou publique, l’instruction primaire élémentaire comprend nécessairement l’instruction morale et religieuse, la lecture, l’écriture, le calcul et le système légal des poids et mesures (article 1er).

La particularité de la loi Guizot est de constituer pour la première fois une loi complète et détaillée de 1’enseignement primaire faisant de l’école une affaire d’État.

Premières écoles de garçons (catholiques et protestants) à Montmeyran

1837 : Présence de deux instituteurs communaux, un catholique et un protestant.

1839 : Le Conseil municipal délibère pour la construction de deux maisons d’école de garçons : une au village a destination des garçons catholiques et une au hameau des Dinas, pour les garçons protestants.

27 novembre 1841 : Délibération du Conseil municipal, lecture d’une lettre de M. Jean Martin, aubergiste à Montmeyran, qui propose de vendre sa maison pour en faire une école communale catholique de garçons avec une salle de Mairie et de prendre en échange l’ancienne Mairie.

1842 : la maison Martin est occupée par l’école catholique communale de garçons et par la Mairie depuis 1°’ juillet 1842.

Dans une délibération du Conseil municipal datant de juillet 1843 : on apprend que le Préfet autorise la commune à échanger l’ancienne Mairie.

Il faut ensuite, pour lancer les travaux, l’autorisation du Ministre de l’Instruction publique.

La réponse du Ministre se fait attendre, puis en aout 1844, il rend finalement un avis défavorable.

M. Villemain, Ministre de l’Instruction publique, explique que :

  • « lieux d’aisance mal situés », et il rappelle que le règlement impose que « les lieux d’aisance soient suffisamment éclairés et aérés et qu’ils soient placés sur un point facile à surveiller. »
  • Il expose également que la maison Martin « est située sur une route bien étroite et que les enfants qui la fréquenteraient seraient exposés à beaucoup d’accident. »

Le projet de l’école de garçons est à revoir : il faut trouver un nouvel emplacement ou modifier le projet.

L’école protestante de garçons

Novembre 1846 : le Conseil municipal décide l’achat d’un terrain entre les Dinas et le Rorivas appartenant à Félix Sayn des Petiots pour y construire une école publique protestante pour garçons.

Ce terrain est bordé au Nord par le chemin vicinal du Petiot aux Rorivas, à l’Ouest par le chemin vicinal d’Upie à Chabeuil, au Sud par la terre Sauvant et à l’Est par la terre Mazard.

Ce bâtiment servit d’école jusqu’au dernier quart du XXe siècle donc jusque vers 1975.

Mais il y a des contestations :

Novembre 1846 : Pétition d’habitants catholiques de la commune pour que l’école protestante soit établie dans le centre du village près de l’école catholique.

Février 1847 : Contre-Pétition des protestants désirant que l’école se fasse aux Dinas compte tenue de la proportion d’enfants protestants aux alentours : 72 aux Dinas et alentour contre 10 au village.

En 1847 : Il est question d’acheter à M. Nery-Durozet, notaire, un terrain au bord de la route pour y construire un grand bâtiment abritant l’école catholique de garçons ainsi que la Mairie.

15 septembre 1849 : Adjudication des deux maisons d’école pour garçons. Les travaux des deux écoles sont réalisés par l’entrepreneur Adolphe Alibert. Apparemment les travaux sont supervisés par un agent-voyer en chef M. Bernard. Les deux écoles sont construites sur le même plan.

Les deux écoles sont considérées comme de très beaux monuments :

En Avril 1848 : Lettre de l’Inspecteur primaire charge d’étudier les plans et de juger de l’emplacement choisi pour l’école catholique de garçons :

« La maison d’école sera une des plus élégantes et des plus commodes du département. »

En Mai 1852 : Délibération du Conseil municipal : « M. le Maire et plusieurs membres du Conseil ont exposé que la commune possédait un beau monument, très bien situé, sur une place neuve, faisant face à la route, servant de maison d’école et de Mairie et qu’il serait bien d’y faire quelques inscriptions.

Demande au Préfet l’autorisation de faire les inscriptions suivantes :

  1. Hôtel de Ville au-dessus des fenêtres du 1er étage où se trouve la Mairie.
  2. École communale, au-dessus des fenêtres du rez-de-chaussée où se trouve la salle d’école. »

Janvier 1853 : Réception définitive des travaux des écoles catholique et protestante de garçons.

1854 : Lettre de Napoléon III autorisant la commune à lever une imposition extraordinaire.

Premières écoles communales de filles (catholiques et protestantes)

Avant 1859 : Pas d’école communale pour filles a Montmeyran.

Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y avait pas d’écoles privées. On sait de sources sures qu’il y avait une école protestante privée pour filles. Il y avait très probablement une école privée pour filles catholiques.

Mai 1855 : Délibération du Conseil municipal concernant le vote d’imposition pour dépenses extraordinaires concernant l’acquisition d’une école catholique de filles : somme de 1000F à mettre de côté pour cet usage car un jour ou l’autre la commune sera bien obligée de créer une école de filles.

1850 : la loi Falloux

Elle est surtout connue par ses dispositions sur la liberté d’enseignement laissant une place ample à l’enseignement confessionnel. Elle complète la loi Guizot, qui rendait obligatoire une école de garçons dans toute commune de 500 habitants, en rendant obligatoire la création d’une école de filles dans toute commune de 800 habitants.

  • La liberté d’enseignement
  • Chaque commune de plus de 800 habitants est tenue d’entretenir une école primaire de filles et une institutrice

L’enseignement primaire se trouve désormais partagé entre l’enseignement public, géré par les communes, et l’enseignement privé, dit « libre », dont les établissements sont gérés par des particuliers, des associations ou des congrégations.

à Montmeyran …

1856 : L’école catholique de filles est aménagée dans l’ancien presbytère devenu trop petit. Cout des travaux : 8970F. Architecte : Ed Coupier. Entrepreneurs : Tezier et Milhan. On transforme l’école protestante privée de filles en presbytère catholique pouvant loger le curé et son vicaire.

5 février 1856 : La commune achète un terrain et un bâtiment appartenant 21 Jacques Faure, aux Dinas, pour y loger l’école protestante de filles.

18 avril 1856 : Plans de l’école protestante de filles. Cf. Plan

18 décembre 1858 : Adjudication des travaux de l’école catholique de files et de l’école protestante de files. Architecte : M. Coupier, entrepreneur : Adolphe Alibert.

Encore une fois, décision de construire les écoles catholique et protestante en même temps pour les filles, tout comme pour les garçons 9 ans plus tôt. Souci d’équité ?

En juin 1859, les travaux d’appropriation des écoles de filles catholiques et protestantes sont terminés.

Il existe donc à Montmeyran quatre écoles communales : deux de filles (catholique et protestante) et deux de garçons (catholique et protestante).

Réparations et améliorations des écoles communales 1870’s-1880’s

1874 : Création dans l’école catholique de garçons d’un logement pour l’adjoint afin de n’avoir plus à lui payer le loyer. Ce qui veut dire qu’on a séparé la grande salle de classe originelle en deux salles de classe.

Février 1879 : Exposé de l’état de délabrement des quatre écoles communales de Montmeyran. Les deux écoles de garçons sont particulièrement délabrées et nécessitent le plus gros des travaux.

Avril 1879 : Adjudication des travaux de réparation des 4 écoles.

1883 : Délibération sur la construction de préaux dans les deux écoles communales de garçons et dans celle des filles protestantes de Dinas. Le conseil municipal approuve à condition que la toiture soit à deux pans et les piliers en briques : pour limiter le cout visiblement. 22 janvier 1887 : cahier des charges. 8 aouts 1887 : Adjudication. Entrepreneur : M. Elie Faure. 12 février 1889 : Réception définitive.

Elie Allovon 1877-1889 3ème rand à gauche
École de garçons des Rorivas à Montmeyran

Extrait de Montmeyran, au cours de l’histoire de France par Charles Ponson:

Extrait p. 68 :

« Après 1881 et la loi de Jules Ferry sur l’enseignement, on aménage a Montmeyran deux classes de garçons et deux classes de filles et aux Dinas une classe de filles, aux Rorivas deux classes. Il s’agit de l’enseignement public et laïc. Une école privée catholique subsiste dans l’ancien presbytère catholique. »

Jules Ferry

Jules Ferry est nommé ministre de l’Instruction publique en 1879. Son œuvre de marque une rupture dans l’histoire de l’enseignement en France : en une décennie (1879 – 1889) il réussira a profondément remanier le système éducatif français.

Les lois Jules Ferry 1881-1882

  • 1881 : La loi du 16 juin 1881 rend l’enseignement primaire public gratuit.
  • 1882 : La loi du 28 mars 1882 institue l’enseignement primaire public laïque et obligatoire.

Sur l’obligation :

  • L’école devient obligatoire pour les enfants de 6 à 13 ans. Les parents étaient donc tenus d’envoyer leurs enfants à l’école et s’ils manquaient à leur devoir, on affichait leurs noms sur la porte de la mairie. Cette méthode se révèle plutôt dissuasive.

Sur la laïcité :

  • L’instruction religieuse est retirée des programmes et remplacée par l’instruction civique.
  • les enseignants sont des laïcs.

Lettre de Jules Ferry concernant une des écoles de Montmeyran :

Juin 1880 : Délibération du conseil municipal pour que l’école de garçons des Dinas soit considérée comme une école communale et non pas comme une école de hameau. Dans une lettre au Préfet datant du 17 juin 1880, le Maire explique que cette école détient le titre d’école communale depuis près d’une quarantaine d’années. Cf. Lettre du Maire.

4 août 1880 : L’Inspecteur d’Académie : rappelle les dispositions de l’instruction ministérielle du 21 Mars 1876, qui est ainsi conçu :

« Vous devez, Monsieur le Préfet, au fur et à mesure des vacances, transférer dans les écoles de chef-lieu les titulaires qui dirigent les écoles de hameau appartenant à une commune subventionnée ; vous les remplacerez par des adjoints ; les instituteurs qui refuseront ce changement de résidence perdront les avantages attaches à leur titre et seront classés parmi les adjoints au traitement de 800F. » L’Inspecteur explique qu’il y a cependant possibilité de dérogation pour les cas exceptionnels à condition que le maitre exerce depuis de nombreuses années et que ce cas doit être soumis à l’avis du Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts.

27 décembre 1880 : Décision de Jules Ferry, Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts. Cf. Lettre de Jules Ferry.

1881 : 2000 habitants environ

Construction d’une maison d’école communale pour filles

1891: Projet de construction d’une maison d’école communale pour filles avec institutrices laïques. Architecte : M. Faure. Entrepreneur Jules Bonnard.

2 classes – 80 élèves. Coût : 28000F.

11 mars 1891 : Délibération du conseil municipal concernant l’immeuble Lambert et Destret pour la création de cette maison d’école communale pour filles.

Avantage de l’emplacement :

– au centre du village, près du bureau de poste et de la Mairie.

– accès très facile

– éloigné de tout établissement bruyant et malsain

– possibilité d’établir jardin, cour et préau.

Mars 1894 : Réception définitive.

18 juin 1895 : Délibération du conseil municipal concernant l’aliénation de l’ancienne école catholique communale de filles. Le Maire explique que cette maison est située clans un des plus mauvais quartiers du village, que les maisons à louer sont nombreuses dans Montmeyran, que les réparations à y faire seraient trop coûteuses et qu’il conviendrait donc de la vendre. L’argent de cette vente serait affecté aux réparations à effectuer dans l’école de garçons.

14 octobre 1896 : Lettre de L’Inspecteur au Préfet expliquant que l’école de garçons du village est en très mauvais état, que le mobilier est primitif, que les 2 salles de classes ainsi que le logement de l’instituteur sont trop petits et donc qu’il faut effectuer des travaux d’urgence et remplacer le mobilier primitif par des tables-bancs a deux places «conforme aux modèle adapté».

7 mai 1897 : Devis estimatif des travaux de réparation de l’école de garçons du village. Dépenses générales : 1500F. Traité de gré à gré avec deux entrepreneurs, A. Lodier (pour la menuiserie), et MM. Chatel frères (pour la maçonnerie), pour accélérer la réalisation des travaux.

6 juillet 1897 : Réception définitive des travaux de maçonnerie et de menuiserie.

22 avril 1898 : Acquisition de 5 tables-bancs à deux places pour l’école de garçons et 25 pour l’école de filles du hameau des Dinas. 30 tables à 14F l’une soit 420F.

Classes enfantines

– 1898-1899 : Projet de création d’une classe enfantine annexée à l’école laïque de filles. Transformation de l’emploi d’institutrice adjointe en classe enfantine. La municipalité désire remédier à la concurrence faite par l’école congréganiste (l’école Sainte-Marie).

– En Février 1899 : Délibération du Conseil municipal concernant la création d’une classe enfantine dans l’une des écoles de Dinas : celle de garçons ou celle de filles.

1900 : Création de la classe enfantine dans l’école des garçons des Dinas car impossibilité de l’annexer à l’école de filles, ce qui permet de confier les postes d’instituteur et de maitresse de la classe enfantine à un couple. Cout : 1850F. Architecte : M. Cornand. Entrepreneur : Chatel.

18 avril 1929 : Adjudication de la Salle Municipale d’éducation populaire et d’hygiène aujourd’hui salle Maurice Pollet. Devis : 219 000F environ.

Écoles libres

17 septembre 1856 : M. Cornand Elie (ou Eliel), instituteur primaire a la Baume Cornillane, fait part au Maire de Montmeyran de son intention d’ouvrir une école libre de garçons protestants dans le quartier de Mouret pour les familles qui ne peuvent envoyer leurs enfants aux Dinas, quartier trop éloigné. Cf. photo de la lettre, typique du contexte des écoles dans les années 1850.

16 novembre 1877 : Délibération du Conseil municipal, on y apprend que depuis 5 ans est ouverte une école libre de filles protestantes : 25 à 30 élèves. Le conseil presbytéral, qui a pris en charge cette école depuis sa création ne peut plus assumer les dépenses et demande au CM de pouvoir prendre le relais. Le CM approuve. En 1878, l’école libre protestante de garçons (celle de M. Cornand créée en 1857) reçoit 40 élèves en hiver et 25/30 en été. M. Cornant dispensait à certains élèves une formation spéciale en vue de passer leur brevet de capacité.

Les demandes d’ouverture d’école libre de filles se succèdent dans les années 1860/1870.

1897 : Ouverture de l’école Sainte-Marie, école primaire privée catholique de filles comprenant également une école maternelle pour les deux sexes qui accueille des enfants à partir de 2 ou 3 ans. Cette école nait de l’initiative du jeune abbé Vincent Bernard. On fait venir deux religieuses de Sainte-Marthe a Romans pour l’instruction des filles.

Extrait du livre sur le Centenaire de l’école Sainte-Marie: 100 ans d’histoire en image

« À Montmeyran, afin que les garçons protestants et catholiques ne soient pas mélangés, on ouvre deux écoles. Une école pour les garçons protestants, une école pour les garçons catholiques. Mais il s’agit bien de l’école communale. [. . .]

Notons que la commune de Montmeyran n’a jamais fait appel à des religieux pour tenir ses écoles. Naturellement, dans les écoles de garçons catholiques, le curé du village a un droit de regard et de contrôle, tout comme les pasteurs dans les écoles pour garçons protestants. [. . .]

Malgré tout, les écoles communales de Montmeyran garderont toujours leurs instituteurs laïcs. [. . .]

Jusqu’à cette période, à Montmeyran, l’abbé Rouy, curé depuis 1872, utilise son droit de contrôle et de visite des écoles pour enfants catholiques. Lorsque l’accès des écoles lui est fermé, on comprend qu’il cherche un moyen pour continuer à dispenser l’instruction religieuse aux enfants catholiques.

C’est petit à petit que germe l’idée de créer une école catholique a Montmeyran. Mais l’abbé Rouy est âgé et fatigué, il n’a plus le dynamisme nécessaire pour mettre en place cette idée. C’est alors qu’en 1896 arrive un jeune vicaire a Montmeyran, l’abbé Vincent Bernard. Le chanoine Rouy lui fait part de son projet et le charge de le mener à bien. Un an plus tard le chanoine Rouy décède, l’abbé Bernard est nommé curé de Montmeyran a sa place.

En 1897, l’abbé Bernard conduit à son terme la création d’une Ecole Catholique de Filles. »

Écoles | Site de la commune de Montmeyran

Aujourd’hui, Montmeyran compte deux écoles publiques et une privée, l’école Sainte-Marie.

En 2012/2013,

La rentrée scolaire au groupe scolaire Roger Marty :

  • Ecole élémentaire : Jean-Jacques BRUSCHINI – directeur – 150 élèves

(Adresse : Avenue du Vercors)

  • Ecole maternelle : Gilles SARROTTTE – directeur – 108 élèves

(Adresse : Chemin du Lac)

La rentrée scolaire à l’école Sainte-Marie :

  • Ecole élémentaire et maternelle : Gilliane Lamotte-Garnier – 90 élèves

(Rue du Stade)

Extrait compte rendu Café Patrimoine de Montmeyran

1985 : une grande exposition avait été réalisée par la MJC à l’occasion des JEP.

Exposition d’anciennes cartes postales prises en photo par Jean-Claude Serre. Ancienne photo de classes : des personnes se sont retrouvées grâce à ces photos. 18 classes avaient visité cette exposition.

Extrait de Montmeyran, au cours de l’histoire de France par Charles Ponson:

Extrait p.69 :

« Je me souviens très nettement, qu’allant en classe an village au début de ce siècle, je m’y trouvais avec des enfants qui découvraient le français à l’école, mais qui, en rentrant chez eux le soir, reprenaient aussitôt l’usage du patois, leur langue maternelle, la seule parlée à la maison. Le patois était encore la langue parlée au travail des champs, à l’échoppe, dans les boutiques. C’était elle qu’on entendait uniquement sur les foires et marchés. Si certains habitants entendaient le français, ils ne se sentaient pas à l’aise pour le parler et le patois revenait instinctivement. »

L’évolution a été très rapide. Elle s’est faite en deux générations. Aujourd’hui, quelques-uns connaissent encore le patois, mais ne le parlent plus. Pour les jeunes, c’est une langue étrangère. Je trouve que c’est dommage. La langue porte en elle-même l’âme d’un peuple et lorsqu’il perd sa langue, c’est un peu de son âme qui s’en va. »

Les retrouvailles d’un groupe d’élèves de l’école mixte des Rorivas 25 ans après : premier rang, de gauche à droite, Jean Olagnon, Alain Terrail, Pierre Delay, René Valette, Bernard Bouchardon, Bernard Grimaud, Bernard Besson, Jean-Paul Bossan et Michel Bois ; au second rang, de gauche à droite, Jacqueline Richard, Josiane Fort, Mireille Gachon, Eliette Richard, Christiane Sartre, Yolaine Valette, Françoise Grimaud, Josette Marius, Georgette Bossan, Marie-Lise Bouchardon, Odette Bossan et Christian Arnoud ; au troisième rang, de gauche à droite, Jean-Luc Raillon, Bernard Raillon, Jean-Paul Marius, Edmond Arnoux, Claude Besson, Gérard Grimaud, Ginette Bossan, Suzette Comte, Yvette Sartre, Françoise Faure et Claudette Guitton (institutrice) ; au quatrième et dernier rang, de gauche à droite, Roland Grimaud, Jean-Yves Barbier, Jean-Pierre Peyrard, Christian Besson, Pierre Terrail, Viviane Sayn, Jean Delay, Christian Thibaud, René Serre, Josette Olagnon et Jacqueline Marius.

Le groupe scolaire Roger Marty

Le groupe scolaire porte le nom de l’ancien Maire Roger Marty élu de 1965 à 1977. Pendant ses deux mandats Monsieur Marty a œuvré pour le développement de la commune et notamment a permis la construction du groupe scolaire actuel. Décédé le 28 février 1992, le Maire de l’époque Monsieur Jean-Marie GORCE et le conseil municipal ont décidé lots de la séance du 12 mars 1992 de donner le nom de « Roger Marty » au groupe scolaire.

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